samedi 24 septembre 2016

Le combat continue...

Rendez-vous le 30 septembre 2016 à 10h30 au Tribunal de Commerce de Paris (1 Quai de Corse 75001 Paris).
Signez la pétition (à droite de cette fenêtre) et faites-vous entendre !

Qui est Carla Maria Tarditi ?

C'est une musicienne. Elle a fait ses études à la maîtrise de Radio France, au Conservatoire National de Paris et dans plusieurs académies internationales.
C'est au cours de ses études qu'elle s'est révélée chef d'orchestre.
Elle dirigea son premier concert avec les ensembles de Radio France, orchestre, choeurs et solistes. Elle avait 17 ans.
Remarquée par Bernard Gavoty le critique musical de référence de l'époque, on lui offrit le poste de Maître de Chapelle de Saint Louis des Invalides.
Pendant 10 ans elle dirigea les concerts et programma les cérémonies officielles. Elle reçu le prix Maréchal Leclerc destiné aux jeunes mérites nationaux ainsi que la décoration de l'Ordre des Arts et des Lettres.
Puis elle prit les commandes de l'Orchestre Symphonique de Cannes pendant 3 saisons.
Entre temps, elle dirigea différents orchestres internationaux.
En 1995, après avoir répondu à un appel à candidature pour acquérir la Salle Pleyel, elle déposa un dossier qui mentionnait les programmes artistiques futurs ainsi que la rénovation envisagée. Elle prit la direction en 1998 comme directeur général et artistique.
C'est la Commission de Bruxelles désignée pour mener à bien la vente des actifs du Crédit Lyonnais via le CDR qui choisit son dossier, CM Tarditi s'étant fait accompagner par Marcel Landowski pour l'artistique et Hubert Martigny co-fondateur d'Altran pour les finances.
La candidature de Tarditi fut choisie parmi une centaine de dossiers dont la mairie de Paris et le ministère des affaires culturelles.
Les 5 premières années furent marquées par un considérable développement de Pleyel à l'international et vit ses premières productions maison.
Sans un sou de subvention, CM Tarditi réussi à développer ce lieu mythique : la grande salle contenant 2380 places, la salle Chopin 500 places et la salle Debussy 150, le prix public des places étant inférieur ou égal aux théâtres subventionnés...l'alliance idéale du privé ayant une mission de service public.
Cela ne pouvant se faire qu'avec une connaissance approfondie du milieu artistique et de la gestion de celui-ci.
Mais le succès attire les convoitises...
Dès 2006, CM Tarditi va traverser un long chemin de croix où les concurrents n'auront de cesse de détruire sa réputation, son métier, sa famille, pour obtenir l'objet convoité.
Elle a dû se défendre, convaincue que la musique apporte à la société plus de bienfaits que les nombreux produits de la société de consommation.
L'interdiction émise par le ministère de la culture de produire de la musique classique à Pleyel mobilisa encore plus notre chef d'orchestre.

VM










Palais des festivals à Cannes








     













J'envois mes voeux de prompt rétablissement 
au Président Chirac

vendredi 23 septembre 2016

La destruction préméditée

Le déroulement des faits depuis l'intervention des dirigeants de la Cité de la Musique à Pleyel démontre un plan bien orchestré et bien dissimulé.

1°) La C de la M veut louer Pleyel pour quelques concerts     2003
2°) Elle exige ensuite que ce soit une location entière du bâtiment sur 50 ans       2004
3°) Elle impose des travaux de réduction drastique de la jauge de Pleyel de 2400 places frontales à 1750 places      2005
4°) Alors qu'on ouvre Pleyel selon les volontés étatiques, en même temps la C de la M annonce la construction d'une philharmonie     2006
5°) Malgré l'assurance que la C de la M pourrait être accueillie pendant 50 ans à Pleyel, elle décide d'acheter le bâtiment      2009
6°) Le ministère de la culture déclare l'interdiction formelle de produire de la musique classique à la Salle Pleyel     2014
7°) Une concession est octroyée par le ministère de la culture à la société Fimalac qui détient les Zéniths, de nombreuses salles de concerts et théâtres qui accueillent depuis des années les artistes pop, rock, jazz, électro, humoristes, etc…      2015
8°) Les tribunaux auront la charge de juger cet épisode étourdissant de l'histoire mondiale de la musique      30 septembre 2016

La transformation de la salle Pleyel attaquée en justice

>Le Parisien>Paris|Eric le Mitouard|20 septembre 2016, 7h00|0

Rue du Faubourg-Saint-Honoré (VIIIe). La salle Pleyel a été réaménagée. LP/E.L.M

Alors que Benjamin Biolay s'y produira samedi, la femme de l'ancien propriétaire conteste aussi la vente de l'établissement à l'Etat.

Carla-Maria Tarditi ne décolère pas. Alors que la salle Pleyel doit rouvrir dans un nouveau décor samedi avec un concert de Benjamin Biolay, la femme de l'ancien propriétaire continue de contester la vente par son époux, en 2009, pour 60,5 MEUR du prestigieux établissement à l'Etat et à la Cité de la musique. Selon Me Olivier Pardo, son avocat, la justice n'aurait pas encore rendu de décision définitive sur ce point.

Les travaux ont modifié l'acoustique

Entre-temps, la Fimalac, le nouvel occupant, a signé une convention avec la Cité de la musique lui imposant de « centrer la programmation sur le jazz, la comédie, le chant et la danse... » et de bannir de cette célèbre salle Art déco du VIIIe arrondissement « tout concert ou spectacle de musique classique ». « En conséquence, les travaux ont totalement modifié la qualité de l'acoustique de la salle », indique l'avocat. Mercredi dernier, Olivier Pardo a assigné la Cité de la musique et la société Fimalac pour défaut de déclaration des travaux engagés depuis huit mois. Il dénonce en outre les nouveaux aménagements. « Le président du tribunal de commerce, saisi en référé, a demandé que l'affaire soit présentée en audience spéciale. Cela veut dire qu'il prend l'affaire au sérieux », assure l'avocat. Le dossier sera examiné le 30 septembre.


La société Fimalac pourrait-elle être condamnée à remettre la salle comme elle était avant ? Carla-Maria Tarditi le croit et se dit soutenue par les 11 000 pétitionnaires qui regrettent la musique classique à Pleyel.
  Le Parisien

jeudi 15 septembre 2016

Eric Le Mitouard
Le public parisien découvrira le nouveau look de la salle Pleyel le 23 septembre, date de son inauguration et du premier concert, à l’affiche Benjamin Biolay. Pas avant, plan médias oblige ! Les nostalgiques de la salle claire (déjà totalement rénovée en 2006) dédiée à la musique classique vont devoir faire leur deuil. Comme l’avait spécifié la Cité de la Musique en 2015 lors de la recherche d’un concessionnaire pour cette célèbre salle Art Déco du VIIIe arrondissement, elle est désormais dédiée à « la musique populaire de qualité » en « excluant tout concert ou spectacle de musique classique », afin de ne pas concurrencer la Philharmonie de Paris.
L’ancienne salle Pleyel, dédiée à la musique classique
(LP/Aurélie Audureau)
« Cette exigence explique l’ensemble du projet. Dans cette logique, aucun éclairagiste de spectacle de variété n’aurait accepté de travailler dans une salle de spectacle aux murs blancs, comme c’était le cas auparavant. Il était donc indispensable d’assombrir les murs », souligne un spécialiste qui a travaillé sur cette rénovation express. En huit mois à peine, sous la houlette de l’architecte dont Daniel Vaniche, la métamorphose est totale. C’est désormais une atmosphère feutrée et sombre que le public aura la surprise de découvrir. « Il nous fallait conserver à cette salle son élégance et un chic Parisien », précise un responsable du chantier muselé par un plan média drastique. La seule visite de presse étant prévue le 22 septembre, la veille du lever de rideau.

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La nouvelle salle Pleyel, dédié à la musique contemporaine
(DR)
L’envie d’entrer dans la salle Pleyel était trop forte. Impossible de résister. Une porte ouverte. Le grand hall classé au titre des monuments historiques est inchangé. Certaines finitions semblent encore à faire dans l’escalier principal. Et la salle, tenue au secret, se dévoile. Vaste. Impressionnante. Les murs ont pris une teinte bleu sombre. Le sol de bois rappelle le décor passé. Les fauteuils de toile anthracite doivent donner cette touche d’élégance voulue. L’ensemble a été pensé pour assurer la vitalité des éclairages des spectacles contemporains. « Alors qu’une salle de musique classique doit donner la meilleure réverbération des sons, une salle de variété doit au contraire les absorber », indique un autre spécialiste. Des panneaux isolants rythment donc les différents balcons. Quant à l’orchestre, il pourra permettre au public d’assister au spectacle debout. Résultat : la jauge normale de la salle autour de 2000 places pourra s’élever à… 2 400. Autant que la Philharmonie de Paris.
Le chantier était évalué, à l’origine, autour de 12 M€. Encore faudra-t-il encore travailler sur la création d’un restaurant et la rénovation de la salle Chopin, de 400 places, encore intouchée.
La convention d’occupation signée par le groupe Fimalac pour quinze ans, promet de « centrer la programmation sur le jazz, la comédie, le chant et la danse, associant cinéma et humour ». Il s’est engagé à produire 165 concerts par an.
  leparisien.fr