C'est
une musicienne. Elle a fait ses études à la maîtrise de Radio
France, au Conservatoire National de Paris et dans plusieurs
académies internationales.
C'est
au cours de ses études qu'elle s'est révélée chef d'orchestre.
Elle
dirigea son premier concert avec les ensembles de Radio France,
orchestre, choeurs et solistes. Elle avait 17 ans.
Remarquée
par Bernard Gavoty le critique musical de référence de l'époque,
on lui offrit le poste de Maître de Chapelle de Saint Louis des
Invalides.
Pendant
10 ans elle dirigea les concerts et programma les cérémonies
officielles. Elle reçu le prix Maréchal Leclerc destiné aux
jeunes mérites nationaux ainsi que la décoration de l'Ordre des
Arts et des Lettres.
Puis
elle prit les commandes de l'Orchestre Symphonique de Cannes pendant
3 saisons.
Entre
temps, elle dirigea différents orchestres internationaux.
En
1995, après avoir répondu à un appel à candidature pour acquérir
la Salle Pleyel, elle déposa un dossier qui mentionnait les
programmes artistiques futurs ainsi que la rénovation envisagée.
Elle prit la direction en 1998 comme directeur général et
artistique.
C'est
la Commission de Bruxelles désignée pour mener à bien la vente des
actifs du Crédit Lyonnais via le CDR qui choisit son dossier, CM
Tarditi s'étant fait accompagner par Marcel Landowski pour
l'artistique et Hubert Martigny co-fondateur d'Altran pour les
finances.
La
candidature de Tarditi fut choisie parmi une centaine de dossiers
dont la mairie de Paris et le ministère des affaires culturelles.
Les
5 premières années furent marquées par un considérable
développement de Pleyel à l'international et vit ses premières
productions maison.
Sans
un sou de subvention, CM Tarditi réussi à développer ce lieu
mythique : la grande salle contenant 2380 places, la salle Chopin 500
places et la salle Debussy 150, le prix public des places étant
inférieur ou égal aux théâtres subventionnés...l'alliance idéale
du privé ayant une mission de service public.
Cela
ne pouvant se faire qu'avec une connaissance approfondie du milieu
artistique et de la gestion de celui-ci.
Mais
le succès attire les convoitises...
Dès
2006, CM Tarditi va traverser un long chemin de croix où les
concurrents n'auront de cesse de détruire sa réputation, son
métier, sa famille, pour obtenir l'objet convoité.
Elle
a dû se défendre, convaincue que la musique apporte à la société
plus de bienfaits que les nombreux produits de la société de
consommation.
L'interdiction
émise par le ministère de la culture de produire de la musique
classique à Pleyel mobilisa encore plus notre chef
d'orchestre.
VM