Nous apprenons avec
stupéfaction la décision, le 7 janvier, (bien que non encore publiée au J.O.)
de la Cité de la Musique de concéder la Salle Pleyel à la société Fimalac sous
condition expresse d'INTERDIRE LA MUSIQUE CLASSIQUE en ses murs sous quelque
forme que ce soit.
Nonobstant le fait que nous ayons fait un pourvoi en Cassation contre le
jugement du référé du 24 novembre 2014, ignorant également le procès au
fond au Tribunal de Commerce où nous contestons la vente de la Salle Pleyel à
la Cité de la Musique et qui n'a pas obtenu de jugement pour l'instant, nos
adversaires passent allègrement au-dessus du cours de la Justice et Fleur
Pellerin, notre ministre de la culture, laisse faire... Effectivement, les
récents évènements nous donnent malheureusement raison ! C'est en
2006 que nous avons commencé notre combat judiciaire, devinant la stratégie
funeste élaborée par notre concurrent en mal de notoriété.
La vérité sortira un jour où l'autre...nous continuons notre combat avec
conviction pour affirmer haut et fort que la musique classique est aussi
l'expression de notre culture, qu'on ne peut couper ses racines si on
prétend lui donner un futur. Défendons la liberté d'expression ! car la
musique, comme l'écriture, est un langage.
Merci pour vos nombreux soutiens nationaux et internationaux.
Carla Maria Tarditi
Est-ce que la bataille pour sauver la musique classique a Pleyel est perdue pour autant?
RépondreSupprimerLes actions juridiques continuent en Cassation et au tribunal de Commerce. Nous nous employons à ce que la Justice reconnaisse les faits.
SupprimerTous les espoirs sont permis pour que la Salle Pleyel garde sa réputation et sa vocation.
Une interdiction d'un côté; un hymne à la liberté d'expression de l'autre.
RépondreSupprimerTrop tard, les dés sont jetés et plus AUCUNE salle parisienne ne me verra plus.
Ce serait servir la stratégie électorale qui consiste à appâter la "diversité" pour gagner ses prochaines élections, en construisant un parc d'attraction qui se voudrait musical ! et en punissant les soi-disant "favorisés" qui bénéficient de la culture qu'ils ont bien voulu acquérir….
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