jeudi 29 janvier 2015

Deux dates utiles

Chers amis de Pleyel,

Je vous  signale deux  prochains  évènements  en relation  avec  notre  combat :

1°) Un colloque sur la protection de l'art public à l'auditorium du Louvre le vendredi 30 janvier 2015,17h30, avec le concours de plusieurs responsables du patrimoine français.

2°) Les victoires de la musique classique le lundi 02 février 2015, 20h45 à l'auditorium Le Nouveau Siècle à Lille.

Durant ces deux soirées, il est utile que nous rappelions le cas Pleyel aux organisateurs de ces manifestations.

4 commentaires:

  1. Robert Marchenoir29 janvier 2015 à 21:11

    L'art public ? Qu'est-ce que c'est que ça ?

    Je connais les musées, les monuments, les églises.

    Je connais l'art, qui en général est fait pour être montré à un public ou écouté par un public.

    Et je connais l'art communiste, financé par l'Etat et au service de l'idéologie de l'Etat.

    Mais l'art public, ça n'existe pas. Ou alors c'est une arnaque.

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    1. C'est l'art accessible au public, au plus grand nombre, à un public large.
      Plus d'infos sur la thématique de la Table ronde de ce jour : http://www.louvre.fr/table-ronde-proteger-l-art-public-une-utopie

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    2. Alors Pleyel en fait partie.Elle appartient au peuple. Je cite l'un de nos interlocuteurs:" Pleyel sans musique classique c'est comme Paris sans l'arc de triomphe..." Joli, non ?

      Nous sommes le seul pays européen à avoir un ministère de la culture et de la communication.
      Comment entend-on communication? Vitrine de la France comme le voulait le Général de Gaulle ou propagande politique?
      C'est là le noeud du problème car les compétences de ce ministère ont migrer... il eut été plus sain de joindre la culture à l'éducation après la disparition de Malraux.

      Si la décision sur Pleyel perdurait, après nos prochaines étapes juridiques au Commerce et au Conseil d'Etat, alors nous pourrons considérer qu'il s'agit d'une pure censure politique.
      On ne peut plus nous dire que l'on a besoin de financer la Philharmonie par la location de Pleyel car la récente décision de la BCE d'inonder de milliards l'Europe pour aider à sa reprise économique justifie pleinement que l'on maintienne les activités de Pleyel.
      La culture libre EST un puissant moteur économique.

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    3. Robert Marchenoir5 février 2015 à 14:41

      "C'est l'art accessible au public, au plus grand nombre, à un public large."

      Mais l'art est accessible au plus grand nombre. Cette tarte à la crème socialiste ne sert qu'à faire vivre de l'argent gratuit des autres un nombre incalculable de fonctionnaires et crypto-fonctionnaires, bénéficiaires de subventions, qui s'auto-attribuent une mission dont personne ne les a chargés et dont nul n'a besoin : "rendre l'art accessible au plus grand nombre".

      Un livre d'occasion porteur des plus grandes oeuvres littéraires de l'histoire de l'humanité coûte entre 50 centimes et un euro. Le même, porteur de reproductions des plus grands tableaux de l'histoire de l'humanité, coûte entre 5 et 10 euros (et à partir de 8 euros neuf). Un disque d'occasion, ou un téléchargement, porteur de l'une des plus grandes oeuvres musicales de l'histoire de l'humanité coûte entre 1 et 5 euros.

      Qu'est-ce qui n'est pas "accessible" là-dedans ? Et qu'est-ce qui a nécessité l'intervention de l'Etat ?

      Si "accessible" signifie : connu, apprécié et recherché par le plus grand nombre, en quoi cela serait-il une bonne chose ? En quoi faudrait-il obliger à écouter Mozart des gens que ça n'intéresse pas ? Certes, on peut légitimement souhaiter que davantage de gens apprécient les oeuvres d'art les plus sublimes produites par l'humanité, mais outre que personne ne peut obliger les gens à aimer ce qui les indiffère, l'Education nationale financée par l'Etat (puisque je vous vois venir avec vos gros sabots) n'est déjà pas capable d'apprendre aux enfants à lire, à écrire et à compter. Donc, pour ce qui est de faire aimer Beethoven, ce n'est pas sur elle qu'il faut compter.

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