lundi 12 janvier 2015

Pour comprendre l'affaire Pleyel

1998 : rachat de la Salle Pleyel au CDR, le dossier de candidature étant             constitué par Carla Maria Tarditi.

2000 : sur l'initiative unilatérale du ministère de la culture, classement de Pleyel à l'inventaire des Monuments Historiques.

2001 : mise en examen d'ALTRAN, société co-fondée par l'époux de Carla Maria Tarditi directrice générale et artistique de Pleyel.

2003 : la cité de la musique, en manque de notoriété, sollicite Pleyel pour un bail de location partiel de 12 ans, pour y produire ses orchestres.

2004 : glissement du contrat proposé de 12 à 50 ans.
Glissement du bail partiel à bail total.
Option d'achat pour un euro symbolique.

2005 : travaux ordonnés par la cité de la musique (EPIC), sans offre de marché public, travaux drastiquement réducteurs puisqu'on va détruire 1280 places ainsi que les salles Chopin et Debussy, sous prétexte de stockages.

2006 : à la réouverture, effectivement la grande salle de 2380 places s'est transformée en une jauge de 1750 places.
dès cette constatation, saisine du TGI de Paris par CM Tarditi, pour annulation de la convention du 08 novembre 2004 entre cité de la musique et Pleyel, demandant l'annulation du bail.

2009 : la cité de la musique exprime le désir de réaliser l'option d'achat      contenue dans ce bail.
Désargentée, elle se fera subventionner par le budget d'aide consacré à l'industrie automobile, le 30 juin 2009.
Saisine du Tribunal de Commerce pour relever de l'incongruité de la démarche.

2014 : dans l'attente du jugement au fond, la même juridiction a été saisie en référé pour solliciter le maintien de l'objet social de Pleyel, une interdiction de produire désormais de la musique classique ayant été proclamée par Laurent Bayle, locataire contesté depuis 2006 de la Salle Pleyel.

En décembre, pourvoi en cassation de la décision de la Cour d'Appel statuant sur la demande de la cité de la musique sur un changement de juridiction au profit du Tribunal Administratif.


A ce jour, les différentes juridictions citées doivent statuer.
Les décisions sont à venir.

Dans l'attente, il est urgent de préserver l'existence et l'identité de la Salle Pleyel.

Carla Maria Tarditi

3 commentaires:

  1. http://www.nytimes.com/2015/01/14/arts/music/a-concert-hall-in-paris-aims-to-bridge-divides.html?_r=0

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    1. Nos amis anglo-saxons nous suivent. il est temps de les mettre dans la boucle !

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    2. Il faut une salle pour le RAP !
      le "nonart" ets l'objectif des socialistes au gvt donc l'affaire étant ancienne, ils ne vont pas la stopper et accélérer le processus de destruction de la culture "classique".

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