mardi 3 mars 2015

Où en est-on ?

Le chef de l'orchestre de Paris part en courant..., l'architecte du nouvel auditorium fait un procès à l'Etat..., les musiciens professionnels sont désormais considérés comme travailleurs sociaux censés endoctriner des populations qui ont leur propre culture, Radio France est dans le rouge, ses deux orchestres se disputent les mêmes programmes, le nouvel espace culturel nommé "Philharmonie" censé répondre à tous les espoirs des musiciens et du public ne répond ni aux exigences artistiques internationales ni au public.
La Ministre de la Culture a fait fermer la Salle Pleyel, le seul lieu qui réunissait acoustique, exigences internationales et qui pouvait fonctionner sans argent public avec une jauge de 2380 places.
Où est la logique ?
Quelle est cette étrange maladie française qui consiste à détruire les rares organismes qui fonctionnent encore au profit de lubies administratives qui ne profitent à personne, si ce n'est à la vanité de quelques individus ?
Il est toujours temps de redresser la barre : puisque la Philharmonie nous renseigne par ses programmes sur son intention d'accueillir des artistes de variétés, rock et autres..., des expositions sur les rockeurs, David Bowie en ce moment et le cinéma, des bals pour bébés, des spectacles de clowns, et parmi tout cela, quelques programmes de musique classique...
Pourquoi ne pas regrouper tous ces spectacles de variétés additionnés de ceux que l'on voudrait donner à Pleyel, à la Philharmonie, qui serait avec le Zénith voisin un pôle de variétés et laisser ainsi à Pleyel sa spécificité qui est la musique symphonique.
Puisque l'acoustique de la Philharmonie selon les spécialistes présente de nombreux défauts irrémédiables pour le symphonique, pourquoi ne laisse t-on pas celle-ci qui amplifiée, sera bien pour les variétés ?
Il faut adapter les programmes au lieu.
Ce tourbillon de béton qu'est la philharmonie n'est pas adapté au son d'un orchestre symphonique, le son lui aussi tourbillonne, les graves vrombissent et les aigus se perdent. Acceptons-le, on a fait un essai, on s'est trompé, utilisons au mieux l'argent dépensé dans ce bâtiment et mettons un peu de rigueur pour freiner cette fuite en avant qui mène à un désastre culturel et financier.
L'intelligence réside à innover et optimiser dans toutes circonstances...

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