Le
chef de l'orchestre de Paris part en courant..., l'architecte du
nouvel auditorium fait un procès à l'Etat..., les musiciens
professionnels sont désormais considérés comme travailleurs
sociaux censés endoctriner des populations qui ont leur propre
culture, Radio France est dans le rouge, ses deux orchestres se
disputent les mêmes programmes, le nouvel espace culturel nommé
"Philharmonie" censé répondre à tous les espoirs des
musiciens et du public ne répond ni aux exigences artistiques
internationales ni au public.
La
Ministre de la Culture a fait fermer la Salle Pleyel, le seul lieu
qui réunissait acoustique, exigences internationales et qui pouvait
fonctionner sans argent public avec une jauge de 2380 places.
Où
est la logique ?
Quelle
est cette étrange maladie française qui consiste à détruire les
rares organismes qui fonctionnent encore au profit de lubies
administratives qui ne profitent à personne, si ce n'est à la
vanité de quelques individus ?
Il
est toujours temps de redresser la barre : puisque la Philharmonie
nous renseigne par ses programmes sur son intention d'accueillir des
artistes de variétés, rock et autres..., des expositions sur les
rockeurs, David Bowie en ce moment et le cinéma, des bals pour
bébés, des spectacles de clowns, et parmi tout cela, quelques
programmes de musique classique...
Pourquoi
ne pas regrouper tous ces spectacles de variétés additionnés de
ceux que l'on voudrait donner à Pleyel, à la Philharmonie, qui
serait avec le Zénith voisin un pôle de variétés et laisser ainsi
à Pleyel sa spécificité qui est la musique symphonique.
Puisque
l'acoustique de la Philharmonie selon les spécialistes présente de
nombreux défauts irrémédiables pour le symphonique, pourquoi ne
laisse t-on pas celle-ci qui amplifiée, sera bien pour les variétés
?
Il
faut adapter les programmes au lieu.
Ce
tourbillon de béton qu'est la philharmonie n'est pas adapté au son
d'un orchestre symphonique, le son lui aussi tourbillonne, les graves
vrombissent et les aigus se perdent. Acceptons-le, on a fait un
essai, on s'est trompé, utilisons au mieux l'argent dépensé dans
ce bâtiment et mettons un peu de rigueur pour freiner cette fuite en
avant qui mène à un désastre culturel et financier.
L'intelligence
réside à innover et optimiser dans toutes circonstances...
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